OCR Text |
Show 4 i de Mais comme les hommes ne s'accordent pas toujours fur les 'hofes mêmes les mieux établies, je trouve iajburd*hui tics personnes d'érudition cjui témoignent de la répugnance à placer la Peinture à coté de la Poéûe, Quelque inclination que j'ayeà fuivre leur avis, je luis bien-aile d'examiner cette matière avec toute l'àpplicarion dont je ferai capable : car fi je fui oblige île nie rendre a leur opinion , ils ne dcfaprouveronr pas que je ne le fa(îe qu'après m'être defabufé moi-même. Il eil vrai que les Anciens ont regarde les Poètes &c les Peintres d'un même œil, puifqu'ils croient difpcn-fez de rendre compte aux Juges des effets de leurs imaginations, $t que la Satyre leur ctoit permife pour corriger les vices : c'eft pourquoi nous • ons qu'Homerc attaque hardiment les Dieux, de même que les Peintres les ont tournez en ridicule, en les reprek-ntant fous la figure de plufieurs animaux , que Ton preten-doit qu'ils avoient prifc pour fatis-faire leurs pallions. Mon but cft feulement de ne rien. |