OCR Text |
Show Histoire ceneuaib' dans l'hyvcr où lu plupart dit peuple de l'un ôc de l'autre fe'xe, même des gens du premier ordre, fe mafquent, les uns pour courre le bal la nuit 3 d'autres pour courre le jour dans les rues, comme des fous ; & que leur folie finit Je Mercedi dts Cendres, où tout le peuple va le matin dans les Egliies, fe mettre à genoux devant des Prêtres qui leur font une croix au front avec une cendre qui a la venu <le les remettre dans leur ton fens. Mais quoi qu'en dife cet Auteur , que je n'approuve point parce qu'il attaque les Cercmonies de notre Religion, nous voyons peu de nations qui n'ayent leurs marottes pour fedélafler l'efprit des travaux de la vie, dans les tems de re'jouifTances. Les Proteftans chez qui tous les tems font égaux par rapporta l'abiH-nence, ne fe donnent pas plus de plai-fit au Carnaval qu'en un autre tems. En 1700 une bande de Comédien» François établirent un Théâtre à Francfort pendant la Foire ; elle n'eut pour fpedlateurs à la Comcdie que des Catholiques: le Rabbi des Juifs per- |