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Show j 3 5 Paraîele yy (ouvent jette les yeux fur un tablcan n qui reprcfente ce ipettacle ditme de n pitié 3 ik. je ne les ai jamais retiré «fans larmes i tant la Peinture a feu y> tepréfenter la chofe comme iï elle fc as pafioit effectivement. La fin de la Peinture comme de la Poéiie, eft de furprendre de telle forte , que leurs imitations paroi flent des veritez. Le tableau de Zeuxis où il avoit peint un garçon qui portoit des raifins, Ôc qui ne fit point de peur aux oifeaux ? puifqu'ils vinrent becqueter fes fruits, eft une marque que la Peinture de ces tems-là avoit accoutumé de tromper les yeux en tous les objets qu'elle repréfentoit : cette figure ne fut en effet cenfure'e par Zeuxis même, que parce qu'elle n'a-voit pas affez trompé, Voilà à pdi près les rapports naturels que la Peinture & la Poc'fie ont enfemble,&: qui ont de touttems, comme dit Horace, permis également aux Peintres Se aux Poètes de tout ofer* Mais il ajoute que cette liberté'ne doit pas les porter à produire rien qui |