OCR Text |
Show t x 6 Paraïele fitoic fouvent les Peintres, Ôc prenoir plaifir A s'entretenir avec Appelles des chofes qui regardoknt la Peinture, Pline ciir que touche de la beauté de l'une de /es Efclaves appelée Compcf* pé t qu'il aîmoic éperdument, il la fit peindre par Appelles ; & s'étant ap-perçu qu'elle avoir frapé le cœur du Peintre, du même trait donr il fe trou-voit lui-même atteint, il lui en fît un préient, ne pouvant re'compenfer plus dignement cet ouvrage , qu'en fe privant de ce qu'il aimoit avec paffion. Cicéron rapporte que fi Alexandre défendit à tout autre Peintre qu'à Appelles de le peindre, Ôc à tout autre Sculpteur qu'à Li/îppe de faire fa fta-tue y ce ne fut point feulement par l'envie d'être bien repréfenté , mais pour ne rien IaifTer de lui qui ne fût digne de l'immortalité , & par l'efti-me finguliere qu'il avoir pour ces deux Arts. Lucien, au chapitre d'Hérodote» dit que de fontems Aclyon excellent Peintre fut admis aux jeux Olimpi-ques, pour difputer les premiers prix contre les Poètes ôc les MuficienSj eu, |