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Show 40 PROF. A. NEWTON ON THE [Jan. 19, "DES OISEAUX DE TERRE. " L E S O L I T A I R E est un gros oiseau qui pese environ 40 a 50 livres. Ils ont la tete fort grose* avec une maniere de bandeau au front qu'on dirait etre de velours noir. Leurs plumes ne sont ni plumes ni poils ; ils sont d'un gris blanc, le dessus du dos un peu noir, marchant avec fierte, et fort souvent seuls a seuls ou deux a deux ; ils ajustent leurs plumes ou poils avec leur bee et se tiennent d'un grand propre. Ils ont leurs pattes remplies d'ecaille fort dure et courent avec vitesse, principalement dans les roches, ou un homme, quelque agile qu'il puisse etre a beaucoup de peine a les attraper. Ils ont un bee fort court, de la largeur de pres d'un pouce, qui est coupant; ils ne cherchent cependant point a faire de mai quelorsqu'il se trouverait quelqu'un devant eux et qu'ils seraient presses, ilspourraientlemordre; ils ont un petit sicot d'ailes qui a comme une maniere de balle de fusil au bout, et cela leur sert de defense. Ils ne volent point, n'ayant point de plumes a leurs ailes, mais se battent avec et font un grand bruit avec leurs ailes lorsqu'ils sont en colere, et le bruit approche fort de celui du tonnerre qu'on a un peu de peine a entendre. Ils ne pondent, a ce que je crois, qu'une fois l'annee, et ne font meme qu'un ceuf; non pas que j'aie vu de leurs ceufs, car je n'ai pu decouvrir ou ils pondent; mais seulement ai-je vu un seul petit avec eux ; et lorsque quelqu'un voudrait se hasarder d'en approcher ils le mordraient bien dur. Ces oiseaux vivent de graines et de feuilles d'arbres qu'ils ramassent par terre; ils ont le gesier plus gros que le poing, et ce qu'il y a de surprenant c'est qu'on leur trouve une pierre dedans de la grosseur d'un ceuf de poule, faite en ovale, un peu plate quoique cet animal ne puisse avaler si gros qu'une petite cerise. J'en ai mange; ils sont d'assez bon gout." The preceding of course relates to Pezophaps solitaria, and contains several points of interest, on which I will only now remark that between the time of Leguat and that of the writer the ill-fated bird seems to have learnt to resent injurious treatment by biting, and that the black, velvet-like frontal band is a feature not mentioned by the older author, with whose work, I should mention, the later writer shows himself, in several places, to have been acquainted. The next passage is perhaps more important. " II y a une sorte d'oiseau de la grosseur d'une jeune poule qui a la patte et le bee rouges. Son bee est a peu pres comme celui du Courlieu, a l'exception qu'il est un peu plus gros et qu'il n'est pas toutA-fait si long. Son plumage est mouchete de blanc et de gris ; ils vivent ordinairement des ceufs des tortues de terre qu'ils prennent dans la terre; ce qui fait qu'ils sont si gras que souvent ils out peine a courir. Ils sont fort bons a manger et leur graisse est d'un jaune rouge qui est exccllente pour les douleurs. Ils ont de petits bouts d'ailerons sans plumes, ce qui fait qu'ils ne peuvent pas voler, et au contraire courent assez bien. Leur cri est un sifflement continuel, lorsqu'ils voient quelqu'un qui les poursuit, et tirent de leurs corps * In this and other obvious cases of misspelling I merely follow the copy before m e ; and, for reasons to be finally given, there is no need to dwell upon them further. |