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Show f IE CEZIBATAIRV* N e aiiTent que les pleurs & la hontl aprfcs fu'x * PIUS d'un cceur en a fait les funeftes epreuves Mais des exceptions ne font jamais desprcuveV Voix pour quelques abus a I'hymcn reproche's ' Sous fon voile combien d'avantages caches- ' La naive beaute que pare la decence Dans Ie fein du bonheur gardant fon innocence*- Lechange pur des cceurs , les mutuels defirs' Douce communautc des foins & des plaifirs Epanchemens heureux des larmes foliraifes' Sacrifices to„chants & toujours volontaires • Lei careffes d'un fils , Ces jeux & fes progre's, Et efpoir de renaitre en de vivans portraits; Voi a quel fut un temps mon fortune parrage ! Voua de mon hymen 1'attendrilTanre image ' T E R V I L L E . Oui, vous futes heureux, je le fais , je Ie croi; Mais cc bonheur pafte parle aujourd'hui pour moi. O u fonr ils , ces tranfporrs, ces rouchants facrifices; D'un lien qui n'eft plus paftageres deiices? Que vous en refte-t-il f M O N T B R I S S O N avec le cri de la douleur. II eft vrai , je pcrdis Tout ce qui ne fut cher , m o n epoufc &. mon fils ? Mais j'aime mieux ces pleurs, ce fouvenir fi rendre J Ces tributs douleureux que je dois a leur cendre; Tous ces dechiremens d'un cceur bien penetre, Revoiant vers Ie bien qu'il avoit adore; Oui, je les aime mieux que le bonheur frivole , D'un cceur que rien n'emeut , <k que forgeuil ifole. La nature a des maux qu'il faut favoir cherir. La peine qu'elle caufe eft encore un plaifir. T E R V I L L E . Beau preftigc !.. M O N T B R I S S O N . Ah, barbare! entre fous la chaumiere Oil vit I'infortune qui laboure la terre , Expiant none luxe , exiftant pour foufTrir ; Environne d'enfans qu'a peine il peut nourrir ! Sous Ie pretcfte faux d'une pine" cruelle , Arrache de fon fein fa compagne fidelle , Qui faide chaque jour par des efforts nouveaux , Et dont l'amour au moins l'encourage aux travaux... Ses cris te repondront; tu verras fes alarmes! L'ceuil ardent de fureur & noye dans les larmes, 11 te difpurera ce malheureux trefor , Q u e tu voudrois , helas ! qu'on lui ravit encor , Et, fuccombant toLmeme a fa jufte colere , T u connoitras le cceur d'un epoux & d'un pere... T u reftes interdit! mon cher Terville, eh! quoi. ^aTivraisnepeu>i FA*?fa]* •*?!?** u & |»W£?A «& B *l S S ° ^me teponnte j a m a * , * * ** ° N T Auends p o u r • ** fi ta funeftc e, malheur S o"i« ««„S, ***%$$* connu; °-ui r°U,go c r ton nom . * £ , $ , fa \f^e De prononcer les pUW«.» ef. ?, tendreffe ; ?,4,efteroit for. fort . * ^ de «ol 0*nfoler. . r^e0 u-'auro" V **£ l^tfSS** * «*T$tfflJ£.Jg£{e« fd^or C de extreme- Qu>of«.ous fnppoftr^ de «o» % , tous , S=enTalmmonmnt . ^gV!^ Oui. K ° r e £ ? lien qui nfarraehe 4 J " £ <** '^^ONTBRISSON a v ^ \ ele... ?!Ve • & tu po», o l s -:„7r e eft aime d'ellc * Qtfentends.le • » JcoT qu'nn autre « s T u crots peut-etre T y R v l L U ft Uvre. „ 0/1 une Ion cw^i U c'eft fur ^ T ' B M S S O N . eft trop '• T E R v I L L E* Ie ° MONTBRISSON^^ ^ Wairc. fi„ d'une erreur volontatre. Ciel ! C'en Je fail, Monfieur , Et je vais." MONTBRISSON. DemeTeE* R V1LLE. T je n'ecoute plus rien. t . ta JSffS25S ie tnlen. Detruis done a la fois^on ^ y x L L E. je connois mes devoirs... |