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Show m IE C E L IB A TA IRF v / ,* * SAINGERANS. Non. Jenetouffe plus que fix heures par jour v J , TERVILLE. ] U \ous devez etre encor formidable en amour' SAINGERANS. MCiq"C V»0US ? e v o ^ z , je vaudrois la jeuneTe- Mais ce chien de mal-la m'otc un peu dc X Jc le mate pourtant avec un train rc*Ie Mais , Jlbenm ' & Cela vous ctonne: Mais c eft, ]e vous affure , un air que je me dor .Car je m e range enfin. J or' T E R V I L L E. Oui! SAINGERANS. Xn . . Tres-decidemenr. Je vais prendre un parti. T E R V I L L E . Raifonnable? SAINGERANS. .. c \ ^t decent.! ll taut trancher le mot-., je permets qu'on en rie, Tout m'y force ; je fens de la melancolie , Des vapeurs fombres. T E R V I L L E. Vous! ce difcours vous fied; SAINGERANS. D'honneur, je fuis confus de ne tcnir a rien. T E R V I L L E. D e nc tenir a rien ! ii tout echappc, on s'aime; O n rit du genre humain , & l'on tient a foi-menz. SAINGERANS. Oh ! 1'amour-proprc s'ufe. T E R V I L L E. Y fongez-vous* SAINGERANS. Ma fbfv Je fuis aflez fouvent au plus mal avec moi. T E R V I L L E: E h ! d'ou vous viennent done ces tenebreuxcap'' Je vous vois tres-fere. SAINGERANS , fe frottant les rniin^ Par fois , dans les coulilto. A litre d'Amateur, T E R V I L L E . Aillcurs encore? SAINGERANS. Mais, oui,; je vais dormir ie foir chez quelque anciefl am1* A la fociete je fuis toujours fidclle j C ° * £ I ' A * tout elle. Et, comme vous voycz , H ,,_ **» f « J Rai • lenee o°n' ft vous plaigne* done P» ^ hflle'fiifon.. S vieilleue d'un ^ ^ R A N ^ ^ day Pi OI U n'ara're fe venge , & J' Jc „c to Plus m a cour E_ Ces regrcts-la font minces. SAINGERANS. ...princes-, )it plus guere aux footers dc no inn )ll piu> fi rhlll" avec lc BO! , r m'mterdit la clian. •• __ ..„.,,„: On ne me voi Mon Dofteur nVintert t u c « ™ - ^ Je o'ai point de credit nayan':j J'ai beau parler, eonter , d fpu er a Cl voir le l « * M " " ? £ V * i A degoftl. Nul retoor. P * uo fci* C M t * £ rouU L'cxperiencc afflige , & * " " £ * a ..-in de la vie Vous L-faurcz trop tot. Qua a M n ^ ^ . QnePon ta.t...vient un age o u » m v. ivn enra»e . au moins... Car, ljicu-mtn-i, Chez moi, pas un Valet qui ne foit defpot que. O me oie, on me pille , (m me battroit, jccrois , San. un vie* bpodatu qui fe ftcne pour moi. Ces inconveniens ont deffiile ma vue ; Ma liberie me pefe , & mon bonheur m e m e. On ne nous entend pas. T E R V I L L E . Quelle precaution! SAINGERANS. Tenez , le mariagc a quelquc chofe eft Bon. C'eft un meubie amnfant qu'une femme jolie ; Onl'obftine, elle gronde , & cela defennuie. TERVILLE , qui a paru reveur & furpris pendant le couplet dt Saingerans. Plaifantez-vous \ SAINGERANS. Moi! non. TERVILLE , avec chaleur & affe\ de legerele*. Yous marier \ 6 Ciel ! Et qui peut vous donner un confeil ii cruel] Qui.' vous du celibat , ic foutien & l'Apotre , Vous allez fous le joug vous ranger comma un autre j Sur le plus noble etat decluiner^le brocard ? On bailie chez d femme , aun'i-bicn qu'autre part. Serez-vous plus heureux d'avoir une coquette Qui rira d'un Vicillard donnani a fa toilette |