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Show 4o L E C E I I B A T A I R E, Je les admire aufi... Julie a fair tres-gai. J U L I E ( fe rernettant. ) Oh ! je r.e montrc pas tout le plaifir que j'ai. V E R S E U I L . II y prend part. Mad. D E V E R S E U I L , a Verfeuil. Monfieur, treve aux difcours frivoles: I.c temps fuit , il echappe 8* fe perd en paroles. Vcnez chez lviontbijfion , & preftooa un moment, Qu'aufli bien que 1 erville f on defire ardemment. ( Verfeuil donne la main a Julie. ) T E R V I L L E . (Carretant. ) Madcmoifellc , un mot. V E R S E U I L ( Vemmenant. ) Suis-nous pour Ten inftruire. T E R V I L L E ( la retenant. ) N o n , je voudrois ici. . ( JS1. & Mad.de Verfeuil, en s"eloignant^encouragent Julie par des fignis. ) J U L I E. ( revtnant. ) Qu'avez-vous a m e dire \ SCENE FI. J U L I E , T E R V I L L E T E R V I L L E , avec texprejfon dufimple inter et. <L-/Omfcien je fuis heureux! j'ai fait votre bonheur Mais pourquoi cachiez-vous le fond de votre cceur? Vous ne voyez Verfeuil qu'avcc indifference , Et cela nfaftligeoit. J U L I E . La raifon , la decence , M'empechoient de parler : difcretc , a mes depens , Je favois renfermer mes fecrers fentimens ; Jc m e fuis quelquefois impofe ce fupplice ; Ce n'eft point la , Monfieur , mon premier faennce ; Mais enfin , a ri.'quer 1'avcu que j'avois fui, • L'aveu de Montbiiifon m'autorifc aujourd'nui. T E R V I L L E. Votre ame eft done enfin fatisfaitc \ J U L I E . Oh! ravie ! C'eft vous qui repandcz ce charme fur ma vie : Mcis... quoi qu'enfin je doive a vos foins obhgeans, Ouelic rage avez-vous demaner les gens l Vous croyez-fous le feul que I'hymen intimide I T E R V I L L E . II ne peut qu'etrc heureux , quand 1'amour y prefix. Lc Comte eit jeime. JULIE. COMEDlBt JULIE. TERVILLE. Ileftnche. J U L I E . 4' Ah ! fort bien. •nut cela n'ctoit rien-, L fi pour moi Monftu . ^ [endrc, gi rcdoutantun cceur v jependre , ^ ' d W % X " p a s n U vosfoi-indU'crets N e conviendrez-vo. i , M o livrcroitalors ^ E R V 1 L L E. J'aurois PU L- uLlE} C^%)dit?(vo"^veZrienacraindre. /? Hhll & c'eft trop le contraindre. Mon bonheur eft: v IAle , & « « P je , Jc fuis « « » " * ( ; ' £ jT „ais les ingra.s. J'^ mcs b,eafJ' f E k V i L L E. „ ivft bien moins que Von ne paroit 1 arc. Sc°UVen! H v c choix fe fan enfin connoitre. Souvcnt- mais .;ou ,| fcrU ment. ^ ^ ^ S r S p e r f e u U eft cbarman,. Jen'ai garde, ^I'fffj?'*"**. Moi, )« AoVs le louer. j \J L i r>« Moi, je dois y foufcrire. TERVILLE. Vous l'aimez , n'eft-ce pas ! J U 1J 1 E. Puifqu'il m'eft deftinc... T E R V I L L E. Votre cceur , je le vois , eft trcs-determine. JULIE , a part. Qu'il m'en coutc .' ( haut. ) oui, Monfieur. T E R V I L L E . Je vous en felicite. Verfeuil.... del JULIE , a part. . .' cachons lui le trouble qui m'agite. ( haut. ) Jc le dois a vos foins , vous m e I'avez donne , Mon deftin pourroit-il n'ctre pas fortune? ( A part. ) Le cruel 1 il le croit.... T E R V I L L E . Eh bien, Mademoifelle ? Je vais preifer moi-memc une fete fi belle. ( // va pour Jortir &> revient. ) |