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Show 6*4 L E CELIBATAIRE Et j'ai pu feindre ! 6 ciel... je fens mes pleurs couler. Quand Montbrilfon fanra... je n'ofe lui parler Et ce billet funcfte arrofe de mes larmes \ Va d'un fi trifte aveu m'epargner les alarmes. Bicjfaiteur adore* , loufTre ces vceux crucls! Le quitter, moil pour prix de fes foins paternclsl Toujours , comme fa fills , il aima fa pupillc : Voudroits-jecn l'affligeant reflembler a Terville! Malheureufe 1 quel nom nfechappc malgre moi ? Le charme qu'il m'infpire augmente mon enrol". Torville ! ah ! Dieu ! l'ingrat!... combien je l'aime encore , Ah ! mourons loin de lui d'un chagrin qu'il ignore. S'il Ie fa voir... peut-etrc... cu fuis-je ! qu'ai-je dis ? Avant de fenvoyer , relifons cet cuit. Elle rein la lettre quelle tenoit en entrant. SCENE VI. M O N T B R I S S O N . J U L I E. M O N T B R I S S O N Jans avoir vu Julie & fans en ette vu. Verfeuil que j'eftime , & qui m'avoit fu piaire , A peine jc concois la demarche legere : Que dis-je f il n'eft pour rien dans un pareil projet j Lui-meme en a routtert , & Tcrviile a tout fait: Mon neveu devient fou. J U L I E ( Vappeicevant. ) Ciel! Montbrilfon i M O N T B R I S S O N . Julie j Ou'eft-ce que vous iifcz \ v JULIE. Monfieur... M O N T B R I S S O N . Mais , mon amis, Vos larmes ont cou'e. J U L I E , a part. Souilrez... Quel entretien. M O N T B R I S S O N . , Vous nc m'aimez done plus t Vous ne me dues rien .... Ouel chagrin avez-vous \ V JULIE, voulant fe renter. Si vous daigniez permettrc- M O N T B R I S i O N. Non ; demeurez.... yvLltt He*fas .' M O N T B R I S S O N. M ° Quelle eft done cette lettre I A qui s'adrede.t-eHe'! n H JULIE, tvoubUe. A V0US' MONTBRISSON. CO ME DIS-M O N T B R I S S O N . ^ JULIE. ,C "e PUi MONTBRISSON . fitfiffantla lettre. '^^jrzitssSa^L C'eft que vous voudi cz T B R t s s 0 N> Toutce que tu vondra,,, oui i^*^, JULIE , ferrant & batjant ta n Je vais" MONTBRISSON. T.Ie . JULIE. ^Adieu., vons^jnes^s- M O N T B R I O ? M ^nt la lettre tie lulte. " bl^^^d'^ir Tic nommer,) " L r e reve .'• Terville... il a ffl me charmer; Ou'ai je lu ! Dieu! mes pleurs inondent ce papier. Touckante verite , repands fur mes diicours, Ce charme imperieux qui defjrme toujours. Eclaire mon neveu , latiTe-le fans d^nfe ; II entendra ta voix c'eft ma feule eloquence. ^^^.^ ^"^S C E N E Fill MONBRISSON , TERVILLE. M O N 1 B R I S S O N , lair emu, JLErville! T E R V I L L E . Je fais tout... vos fens font agues* r |