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Show t% L E CELIBATAIRE; T E R V I L L E . II eft cflentiel, tu vois , de nous entendre; Aux vceux de 1'amitie , j'ai le droit de pretendre ; T u dois me fervir meme , au lieu de me croifer; Tais que l'on m'aime, ik moi je te fais epoufer. Par des foins mutuels, tenons avec adrefie ; Toi, ta femme, de moi; moi de toi, ma maitreiTt, Vraiment, tu dois m'aider. V E R S E U I L . Modere ce tranfport. T E R V I L L E . Tu t'en trouveras bien % mettons-y de l'accord. Dis , m e Ic promets-tu ? V E R S E U I L , riant. Mais, non ; en confcience. T E R V I L L E . Tu ris ? V E R S E U I L , riant plus fort. Ce que tu dis eft plein d'extravagance. T E R V I L L E . Voila de nos amis ! VERSEUIL , riant toujours plus fort. Tcs difcours font fi fous! T E R V I L L E . Vous faites tout pour cux , ils ne font rien pour vow. Mais la Marquife approche ; & je vais fans _ myltere, Lui declarer un feu que je ne puis plus taire. V E R S E U I L . Devant moi ? T E R V I L L E. Pourquoi non \ V E R S E U I L. Cela fcroit plaifant. T E R V I L L E . Et.... Monfieur aujourd'hui trouve tout amufant. V E R S E U I L. SCENE VI, LES PR£l EDENS, Madame D E VERSEUIL. Madame D E V E R S E U I L. SLA Es propos font gais. V E R S E U I L . Plus qu'on ne le peut croirc. Terville me contoit la plus plaifante hiftoire. T E R V I L L E ( un peu embarraffe. Madame, pardonnez , fi m on empreftement.... »9 Paix none J C OMflvads.meKrerftuil.) ^U ; /^ioifmonKr(danSvot renppartement. O CHI *.^FRWWj (^; * f(v LPioruunft Verfeuil. ) Va-t-cn done Oh « Jct^ J ^ ^ ^ v ^ o n i U Lit%uc:qucs vtfttes, Je le preffoi. d'aller 9 Yy vais ; il le faut *««* A Llez-vous me P^^^^VlC^ ' Madame D E V E R S E U I L Pourquoi! poTr une lettre ***L"^*^* Mais qui m'a rcjouic : en ^ * « * ™ Vhumetif. Tout cela n eft point fait pour donner da hum.ur. Votre demarche eft fotte, & pnurtant naturule. J'en ai ri; voila tout. T K R V H L F. Voila ce qu'on appelle Un fang froid & admirable ! Madame D I V E R S E U I L . II en faut quelque fois. Vous avez vos ecarts , St nous avons nos loix. Vous avez cm , fans doute , U je vcus le pardonnc, ( Avec beaucoup d'ironic. ) Qu'a diftrnire un moment , je pouvois etre bonne ; Que je prefererois des liens plui aifes A ccs nceuds foiemnels qui nous font impofes. Vous vous ctes conduit en vrai Ce ibatake , Fort bien ! il faut en tout garder ion carattere. Mais j'ai le cceur , 1 efprir , la tete mal ranges , Et je vous enmiirois avec mes prejuges. Jc tiens aux vicuT:s mceurs, aux decences antiques, C'oft ma facon de voir; elle eft des plus gotiques : Je me declare au moins , Sc ne me mafque pas. Le manage rrime eut pour moi des oppas, |