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Show SCENE IX ^*'B N t R I N E , V E R S E V I L. N E R I N E , a Verfeuil qui s'en va. n, •*-' Coutez done , Mo» fieur... r cou.rez-?ous fi vite avec cet air d'humeuM "<>n K)»r. Ce Comte-la reftemble a la Marquifc • ^s s entendent deja ; je ne ferai plus priie. F r r •nJ U d i r £ J 0 U I ! C e Verfeuil n'eft qu'un fat; *r rervilie.... eft un fot avec fon cel.bat. SCENE X. TAPTITTTO L A F L E ^ R , N J & R I N E. JLAhLEUR , /fl/2j #,-<? vu , enfaijant claguer fon fouet. » lie , a boire au courrier. N £ R I N E. /% . . , Oh! c'eft Laflcur, jepenfe; c>m,je ie reconnois a la foif: u prefence Va m'egayerau moins; j'etois d'un morne arTreux. L A I L E U R , fans voir Nerine , en bottcs , 6> fe preci- . pitant dans un fauteuil. Toujours fur les chemins ! c eft un mC*tier faiheux. Monfieur Terville ainfi me Jafie a ne rien faire ; Toujours du mouvement, & jamais une affaire; ( Appercevant Nerine ) Ah ! fiponne , bon jour ! N E R I N E. Ce ton eft cavalier. L A F L E U R Ce font de ces minois qu'on ne peut oublier. N E R I N E. (a part. ) ( haut. ) Je 1'i.ime , ce Lcfleur... ainfi ton maitrc arrive? L A F L E U R. Oui; moi, j'ai devance Jafmin , Germon, Lolive , Et me voila , pcftant, enrageant de mon mieux , B u n roue, bien brile, mais toujours amoureux. N E R I N E. Avec ce bcl amour, tu courra done fans ccfte I L A F L E U R . II fiut bien, mon enfant. Terville eft dans l'ivrefTe ; II va , vient, s'erourdir. C'eft ici , puis c'eft la Jamais de pofte fixe ; & , malg<e tout ccla , Je ne jurerois pas qu'il n'eiit au fond de Tame Quelques chagrins fee rets , quelque invifible flammc. ( Obfervant Nerine. ) Souvcnt je fui furpris poullant de longs foupirs.... C 0 M E D T E. *5 N E R I N E. B°n/ LAFLEUR. Ses diftraclioas ne font pa? des plaifirs. NfiRINE. Mais encor? Qae fais-tui L A F L E U R . Qui, moi ? jc te conjure. Suffir... dc ce train-la, quoiqu'ici ja murmure , Mes courfes ccpendant vaicnt bien le repos. J'ai, pendant ma quinzuine , ete dans dix chateaux. Des fpettacies par tout, des fetes , grande chere. N £ R I N E. Oui-da * mais je veins, moi, qu'on foit plus fedentaire ; Sur ce principe-la reg!e-toi deformais; Tu m'as placee ici , pour ne t'y voir jamais ; Point d'intrigue a mencr, point d'amant, quel f ipplice ! J'ai du fcle de refte, il eft fans fans ex^rcice ; Ma Maiueile eft charmante , & je la fers de cceur. Eh bien! elle mevite & fe tait. L A F L E U R . Quel malheur! N t R I N E. II eft defefperant.... je fuis d'une colere !.... Songe a m'epoufer vire, arm de me diftraire ! LAFLEUR , fe levant avec precipitation & regardant de tous cotes. Tipoufet '. bouche clofe ; au moins baiffe le ton: Mon maitre eft inflexible S* n'entend pas uifon Sur cet article-la. N £ R I N E. Ni moi non plus, j'efpe're. LAFLEUR , d'un ton important. 11 faut, pour le fervir etre Celibatairc, C'eft I'ordre; & moi, fur-tout, comme premier W e t Je dois m'alfujettir a I'etat qui lui plait. ' N E R I N E . li me deplait a moi. L A F L E U R . xr^romTe^'.C'eftqiIe tu m'aim^s. T . . N E R I N E. Je ns devoir Lnfleu- adopter des fyftemesj Rien n'eft auffi bouffort, >^mcs. L A F L E V R. A • 1,1 . Auffi it* eifii Amourd-hui mr-ne, je fuis chl., • « * ». I Sin- «Kr ^C K l N E , avec impatience* i* une obfe-ve en c >s HCUY un L'autrey defend K ? o MJ nce |