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Show 55 Traite'dc la Lumiere; , e li. lement du Feu , comme un queurla plus lubtile & la plus pc:. Et nctrante qui loir aqMonde en fuite de ce qui a et'edrtrcy defs fus , t0uchantla nature des corp liquides , je m'imagme que fes parties (ont beaucoup plus petiup tes , & fe remuent beauco s plus vî:e , qu'aucune de cAelle des autres corps; ou plutoÛ: afin de n'efire pas contraint de recevoir aucun vuide en la Nature , je ne luy attribué point de parties qui ayent au. cune grofleur m figure deter. minée: mais je me perfuade que l'imperuofité de fon moti- vemenr efl fuflilantc , pour fai- re qu'il foit divilé en toutes fa- çons & en tous fens, par la rem-_ _ Cäapù‘re V. 51 Contre des autres corps, & que fes parties changent de figure à tous momens pour s'accofnodet à celles des lieux où elles entrent: en forte qu'il n'y a jamais de pafl-‘ages fi étroits, ni d'angles 5 pctits entre les parties ties aurres corps, où celles de ce't Element ne penetrent fans aucune difficul- té , & qu'elles ne rerhpliiÏent exa&ement. Pour le fecond quon peut prendre pour l'Ele-‘ ment del'A ir, je le conçoisbîen auHi comme vnc liqueur tres-‘ fu-brile , en le comparant avec le trorfiémezmais pour le comparer auec le premier, il efl belbin d'a ir-î tribuerqudquegrbffeur & quel-5 que figure â chacune de fes par- ues, & deles imaginer a peu prés ]! |