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Show i+ Di[cours quelque endroit de noflre corps le corrompt en quelque maniere, & coulant au bout de quelquetemps, vient à fe mefler avec le lang des veines, par lefquelleselle de la-FiËwrr. If moindre quantité, & avec beau- coup moins d'agitation que de coûmme, le mouvement ordinaire des parties ,lequelils entre- tiennent & en quoy coufil‘te leur foit portée dans le cœur; la lup- pofant d'ailleurs moins propreâ chaleur natumîle,doir ce(Îer. Et fe rarefier que le lang que les Me- decins appellent loüable: ( De ce fentime11t de froid , qu'on nomme le froid dela Fiévre ; qui melme que le bois verd s'enflame peut ellre accompagné de certai. plus malaifément que celuy qui nes piqueures aiguës, ou moufles,‘ lelon que la matiere corrompuë el‘t fec ) il doit arriver que le cœur ne s'enflera que trespeu; & con- ainii nous deuons experimenter qui coule dans les arteres ébranlc fequemment que les arteres qui ne recevront qu'vn tres. petite creuë de fang ne battront que leur peau interreure,ou felon que quelques vues de fes parties qui é-‘ chapent parles pores mcuv ent di-Ï tres-faiblement. Et ce quiefiiCÿ de tres grande importance à Ob- vedememles filets des nerfs qu‘el-Ï les rencontrent en leur chemin." feruer,eli, que les efptits vitaux Et parce que tandis que nous courant dans le corps en bien femmes en ce't eflat , il efi im- |