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Show "‘" 24.4. Traité de la Lumiere, pas qu'il loir poffible d en renrlre raif0n,fl on fuppole que la lumie- re y loic autre chole dans les pbjets,qu'unc aélion ou dilpo{1rion telle que je l'ay expliquee. le dis unea&ion ou difpofirionâ ear fi vous av ez pris garde à ce que; ay tantôt demo-nrré , que G l'elpace où ell le Soleil,éroir tout vuid: , les parties de fon ciel ne billeroienr pas de tendre vers les yeux des regardans , en meme façon que lors qu'elles font pouffees par fa matiere, & prefque avec autant de force ,vous pouvez bien juger qu'iln'a pas befoin d‘avoir en loy aucune a&ion , ni même d'erre aut-re chol‘e , qu'un pur elpaCC, pour paroître tel que nous le voy- ons: ce que vous eulfiez peurœrre Chapitre XV. 22,5 pris auparavantpour une propofirron fort paradoxe. Au mlle le mouvement qu'ont ces planeres autour de leur centre, ell caule qu‘elles étincellenr , mais beaucoup moins fort & d'une au:re façon , que ne font les Efloiles fix_es: & parce que la Lune ell: privée de ce mouvement , elle n'érincellc point du tout. Pour les Cometes quine font pas dans le même ciel que le Soleil, elles ne peuvenr à beaucoup prés en- voyercanr de rayons versla Terre,que fi elles étoient dans ce ciel, non pas mêmes lors qu'elles font toutes prêtes à y entrer, ni par confequenrérre vûës parles hom- mes,fice n'ell peur 6ch quelque peu lors que leur grandeur ell ex-- Q iii |