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Show 18 'DEfiou/rf . puëâpres avoir pafle plufieursfors dans le coeur , peur a la fin 5 y retefier exuaordinairement; ? amfr en fortir bien plus vire & pxusagi- tée que de coutume; coqu1fuffit pour caufer ce't efiap qu on pom- me l'ardeur dela fièvre,qu1fuc- cede à vu fi grand frord. ‘ ‘ Car ourlebartemenr du poulx, il e&é vident qu‘il doit érre bÏau: coup plus frequent, & plus ?" que decoûtumc3 purfque le ang le decharge dans les arterespar rc- prifes plus fouven}: rcirerees_, & ' qu a l or E‘llfi81qu11 ePr plus d113te re3 Et l‘on doit experifiienter vnc chaleur beaucoup plus gran- de =. puilquel€làng qui for/tf0Ut boüillant du cœur, el‘r porte d vnc tres grande Viteffe julquçs aug€X-. de Li FiÉwèÏ :; tremitez des membres,fans qu‘il ait le remps de & rafraichir par la longueur du chemin. ÿ De plus , parce que dans cét état ildoit entrer beaucoup plus d'eÇ prits dans le cerveau, & de là dans les nerfs & dans lesmufcles, lien df‘iit relulter la difficulté de dormir , les douleurs de relie, cette fanfibrli:é tres importune par toutes les parties du corps, & cette force extraordinaire qu'on obferj Ve en quelques malades. Il peut même arriver queles ef. prits animaux qui courent fortui-= tement dans le cerueau, & qui ont beaucoup de force,fe portent opinéârrement d'eux mémesâ ouvrir & â ébrauler certaines parties,âla façon qu'ellesl'ontautmfois eliéâ , _ B ij _. |