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Show 130 Traité de la Lumiere, Chapitre IX. Ï3Î centre déquelque ciel , que nous remarquer que lors qu'elles pal- devons prendre icy pour les Pla- lent d'un ciel en l'autre, elles nettes, & celles qu1 paf‘fent au poufÎent devant foy quelque travers de divers cieux,que nous devons prendre pour des Co-v metes. Or premierement tou- uantité de la matiere de celuy d'où elles fortent, & en demeu- chant ces Cometes , il fau re- qu'elles fuient entrées allez avant marquer qu‘ily en doit avoir peu dans leslimites de l'autre ciel , où en ce nouveau Monde,a compa- étant elles s'en dégagent enfin raifon du nombre des cieux. Cat comme touul'un coup, & fans y encore qu'il y en eût eu beaucoup employer peut-efire plus de tëps au côrhencement , elles aurorent dû parfucceilîon de temps en paffant au travers de divers cieux , fc heùrter& le br1ferprelque toutes les unes les autres, ainii quej'aÿ dit que font deux bateaux quand ils le rencontrent : en forte qu'il que faitle Soleil à felever lema* enrre'es. Gomme vous voyez icy n'y pourrait maintenant relier que la Comete qui prend ibn que les plus grolÎes. Il faut aufii cours luivanr la ligne C. D. Q. rent envel0ppées julques ai ce tiniur noilre horilon. De façon qu'elles fe remuënt beaucoup plus lentement lors qu'elles tendent ainfi âfortit de quelque ciel, qu'elles ne font un peu apres ye'tre 1 ij |