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Show 38 Traité de la Lumiere, en celle d'un autre , & ainfi de _ 3"9" Chapitre IV. c6ï@s le remuent en l'airA, parce fuitte jufques au dernier , qui occupe au même inflanr le lieu que nous femmes accourumez de ne concevoir l'air que com- delaifle' par le premier: en forte me un efpacevuide: Mais voyez qu'il ne le rreuve pas davantage nager des poifl'ons dans le bail… de vuide parmy eux , lors qu'ils le remuenr, que lors qu'ilslbnt ar- d'une fontaine , s'ils ne s'appro- chent point trop de la furface de rêtez. Et remarquez icy qu'il n'ell point pour cela necefläire, l'eau, ils ne la feront nullement branler , encore qu'ils paflent que toutes les parties des corps qui le remuent enfemble, foient exac‘lement dil'pofées en rond deffous avec une tres grande vî- _ comme un vray cercle, ni mê- telle. D'où il paroîr manifel‘ie- mem: que l'eau qu'ils pouflent deuant eux , ne pouffe pas in- me qu'elles foient de pareille dineramment toute l'autre ; mais grofleur3 car ces inégalirez peu- feulement celle qui peut mieux Vent étre compenl‘ées par d'au- [Ervir à parfaire le cercle de leur mouvement , & rentrer en la place qu'ils laiilefit. Et cette ex- perience futh pour montrer combien ces mouvemem circue tresi:ëgalitez,quile rreuventen leur vîrelÎe. Or nous ne remar- qu02‘.s pas commnune'ment ces mouv emeus circulaires quand les @ iiil |