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Show Chapitre I. Traîfe'd: la Lumiere; : fafle avoir le lentiment dela Lu en miere , bien qu'il n'ait rien foy de femblableâ _ce fentrrncnt? a Et n'el‘t-ce pas alnfi quelle eflably les ris & leslarœes,pour Ç nous faire lire la ioye & la tr1lle rs fe fut le vilage des hommes? ma nos Vous direz peur-ellre que eoreilles ne nous font verrtabl ‘ ; Eourcs les fois que l'a&ion qui la fignifie , touche nôtre oeil. Mais fans perdre le temps à difputer , j.'auray plûtofl fait d‘apporter un autre exemple. Penfez- vous, lors mêmes que nous ne prenons pas garde à la figuificarion des paroles, & que nous oyons feulement leur fon, que l'1clée de ce [on qui le forme en nôtre penfèe , (oil: mem: lendr que le (on des pa- roles , ni nos yeux que la con: renance de celuy qui nt ou qu1 l'objet qui en cf): la caufe3 t pleure; & que c'elt noue el‘prr vVn homme ouvre la bouche, qui ayant retenu ce que figurfient ces paroles , & cette con- tenance, nous le reprelente en urmefme temps. A cela le pq rois répondre que cell .norre elprit tout de melme, qur nous reprelente l'idée de la Lum1ere, quelque chofe de femblable â remuë la langue ,_ pouffe fon haf leine , ie ne vois rien en toutes ces a€tions qui ne foie _fort_diEe- ram de l'idée du [on , qu'elles nous font imaginer. Et la plufl par; des Phrlofophes alÏurent, A iij |