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Show LE VIABLE A QUAERE, J'allois de ce cote Dans cette galerie, La, cette femme a l'inftant fortie, Etoit evanouie ; Je vais a fon fecours , Et j'y cours , & j'y cours. Je frappe dans la main, Je decouvre fon fein. A h ! que je fuis furprife, Cetoit, c'etoit, c'etoit la Marquife : A h ! que je fuis furprife I Elle m'a dit , helas! Mais tout bas, Mais tout bas. A I R . Quand vous entendre^ le doux Zephir. Helas! Lucile > allez au Marquis , Apprenez lui m o n malheur terrible: S'il connoiffoit l'etat ou je fuis , II y feroit fenfible. A I R . Le Port Mahon eft pris. Margot eft accourue, Ainfi que moi tremblante a fa \ue , Elle l'a fecourue , Et moi je viens ici; Les void , les void. OPERA- COMIQUE. <5 SCENE XII. Les Aheurs precedens. LA MARQUISE entrefoutenue par Margot, &fuivie deplu-ficurs domefiiques, a qui elle adrejje la parole. OU i, mes enfans, je fuis fenfible a vos attentions: q u e ce foit aujour-d'hui un jour de fete pour vous, c o m me il le fera pour M . le Marquis & pour moi. LE MARQUIS. Madame, fvtot que fai fgu votre peine, je 1'ai fait ceifcr : le Dodeur s'eft vengd trop crueJIement. LA MARQUISE. Monfieur , <£pargnez-m'en le fouvenir: la douceur de Margot vous feroit regretter la paix de votre maiibn, h jc ne m'efforts de la faire durer. Me. JACQUES. A I R . La fanfare de St. Cloud. Adieu done, pauvre Marquife , Et nchefTes & fracas, Le travail, le froid, la bife Vont encor fuivre tes pas. |