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Show fca LE DIABLE A QUATRE. Mais fe pcut-il que je me voie ., Et qu'ainli je m'admire en dormant ? Ah! que je fais, &c. Mais je ne dors pas, ah 1 que je fuis bien habill^e , les belles manchettes, mais je fais tout ce. que je veux , je remue les doigts. A I R : NOUS venons de Barcelomtte. Non , ce n'eft pas un fortilege, O h , Ciel! j'appercois a mes doigts, Une , deux & trois , me trompe-je ? Des bagues au nombre de trois. A h ! le Devin m e Pa dit, c'eft le Devin: je fuis une Dame. La belle chambre , les belles chaifes , les beaux miroirs; ah! C tout cela eft a moi, que ]e fuis riche I , A R i E T T J . N ° . 6. Quel plaifir me tranfporte , Jamais on n'en eprouva de la forte: Ah ! ah ! ah ! Moncceurs'en va. Mais que fens-je a mes oreiiles ? (M fait Vatirm de chaffer quelque chofi.) mas ce font des pendans d'oreilles , ah!que; jerne voie. ( Ellefe regar dedans une glace crfit^ 4? •'eft OP ERA-CO MIOUE. voir la Marquife, mais c'eft moi; non, c e elle ; fi, c'eft moi, c'eft moi; c'eft peut-etre que les miroirs des Dames ne rendent jamais leurreffemblan.ee: ah! que je fuisailel A I R : Des Provtrbes. Mais le Devin m'a dit de ne rien dire, Si-rot qu'en moi la forme changera , # Gardez-vous bien , difoit-il, d'en inftruire Quiconque pres de vous fera. C o m m e Marquife, agiffezen Marquife . .. Je vais 6tre fiere ; mais, j'entends quel-qu'un: ciel! ou m e mettre, oil m e cacher * faifons plutot femblant de dormir. S C E N E 11. MARGOT , LUCILE. LUCILE. J'Ai c m entendre marcher, (en racom-modant fa cceffure: ) mais voyez cette nidchante femme de mebattre. M A R G O T i part. Ceft Lucile. s LUCILE. A I R : Vautre jour dans une Chapelle. Ah! je vois Madame endornfe, Dans Finftant que je fuis fortie, |