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Show i8 IE VIABLE A QUATRE, pour femmes. Jem'appelle Madame Jacques; 6c au. Chateau , Margot tout court. L E D O C T E U R * pan. II m e vient une idee: oui, cela peut fer-vir a ma vengeance Madame Jacques, vous m e conduirez done chez ce Fermier ? M A R G O T . Plus loin encore, s'il le falloit. LE D O C T E U R. A I R . Tout le monde mabandonne. Vous etes trop compiaifante , Je dois vous remerckr ; D e votre humeur obiigeante Je m'engage a vous payer. M A R G O T . Je fuis bien votre fervante , Et vous pouvez m'employer. L E D O C T E U R. A I R . Tout roule aujourd'hui , £rc. Pour vous recompenfer, ma chere , Dcnnez, donnez-moi votre main. M A R G O T . Eh , Monfieur , qu'en voulez vous faire?' L E D O C T E U R. J'y veux lire votre deftin. Apprenez la bonne aventure Que refervent pour vous lesCieux: D'w mes paroles fovez fure ; Je lis dans le fecrets des Dieux. Je vais vous apprendre tout ce qui vous arrivera. OPERA - COMIQVE- *9 M A R G O T. A h , Monfieur, s'il y a du mal, ne me le dites pas. • _ T; LE D O C T E U R. Ne craignez rien. Je vois ddja que votre mari vous a battue hier. M A R G O T. Ceft vrai > Jacques m e bat, mais pas touiours. LE DOCTEUR. A I R . Pour heritage. O Ciel, que vois-je ? Quel fupreme bonheur ! Mais qu'appercois-je f M A R G O T. N e me faites point r3eur. LE DOCTEUR. Je vois, je vois des laquais & des pages , Meubles exquis , Grands equipages , Et puis un Marquis. M A R G O T. Pour moi, Monfieur? LE DOCTEUR: Oui, pour vous. M A R G O T. Et Jacques ? LE DOCTEUR. II aura une Marquife. M A R G O T. On, je ne le veux pas. Aiuai-je un caroffe? Bij |