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Show r •4,0 LE VIABLE A QUATRE ; T u ne vois-pas cette perruque par terrej on diroit c^ue tu as peur de te baiffer. Roflignolet du bois, Roflignolet fauvage. La Marquife ramaffe la perruque , Vapporte & dam le terns quilfe baijfe pour ramajjer queique chofi, elle lui jette fa perruque , le bat, le cukbutz & fe fauvt. OPERA-COMIQUE. 4* S C E N E IV. Me. JACQUES. MA 1 s cela me paffe , je ne la co&< ^ois point du tout. A I R : A coups pieds, a coups depoings* Q u une femme a propos de rien , Grcnde fon h o m m e comme un chien, Aifement cela fe peut croire ; Mais dans l'inftant que j'fuis trop doux, Q u e des cris elle en vienne aux coups; Sarpedi<£ je ne fuis pas tendre, elle s'eii fauv^e au Chateau , je vais l'y trouver; Et je veux etre un chien , A coups de pieds, a coups de poings, Je lui callerai la gueuie 6c la machoire, Bn dufecond Afte* A c T E III. Le Theatre reprefente un bel Appartement. SCENE PREMIERE. MARGOT a demi couchee fur une Bergere revhue des habits de la Marquife ,fe reveille au bruit dyunc pendule qui fonne , elle eft furprife, e'tonnee. A I R : Quel voile importun ? p^Spj H! que je fais un beau fonge! O u fuis -jjee fr rEjni qquuetl.s lieux ? Wj^m Serois-je dans les Cieux ? y g y j A h ! 61 ce n'ell qu'un menfonge, D'un pareil fommeil Que je crains le reveil ! Les beaux habits! c'eft de la foye, Oui, je les touche en ce m o m e n t/ I |