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Show fur les Sciences, j% tribuë beaucoup à laDigeftion desÀIimen?* car par le moyen de îa Refpiratïon il fe mêle fans cefle avec le Sang, qui monte du Cœur dans les Poulmons; le Sang devient plusfub-til & plus agité par Ton mélange, 8c recevant enfuite une plus grande Fermentation dans le Cœur, ileft capable d'agiter davantage les Sels qui cornpofent le Suc Acide, quiièrtà digérer les Alimens. C'eft pourquoy plus l'Air fera fubtil, comme il e(l ordinairement fur les lieux élevez, plusauffi fera-t-il capable de donner de l'Appétit, en agitant le Suc Acide 3 qui eft mêlé avec le Sang dans les Artères. 1 On ne doit pas pourtant inférer de là» que l'Air fubtil foit également bon pour tout le Monde. Car fi les MelancholiquesSc les Pituïteux y reçoivent cet avantage , que le Flegme & la Vifcidité de leur Sang s'y corrigent, en fe fondant, 6c en fe fubtilifàntj les Bilieux au contraire 8c les Sanguins y trouvent cesincommoditez, que leur Sang s'y fubtilifepar trop, 8c leur Corps s'y ammai-grit fenfiblement, àcaufede la grande tran-fpirat-ion qui s'y fait 5 la Bile s'y émeut aufîi continuellement, 8c à moins que dseftre ra-fraichie ou purgée de temps en temps, elle fe corrompt facilement dans les entrailles, êc produit ou des Flux opiniâtres 7 ou des Fièvres très dangereufès. } Bilieux* A 7 Cm~ it fubtil eji çuntrairç *W Sanguins & au* |
