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Show Cenfenncâ* le d'une Liqueur qui arrefte le Sang, &> que ee ne foit pas celle-cy. De plus je défie tous ceux qui ont le plus fréquenté les Hôpitaux Se les Armées, dédire s'ils ont jamais veu jufqu'icy mettre en pratique une Liqueur, par laquelle onarreftâtfurlechamp le Sang des Artères ouvertes, tant dans les Ex-tirpations'de Membres, que dans les Bleffures ordinaires. Secondement-, il ne faut point chercher de raifon, pour prouver que cette £f-fence fera aufli utile aux Thyes des Hommes , comme elle Ta' cûé aux Playes âçs Ani-* maux. Il fuffit de dire que PEfpreuve en a efté faite , Se queues Chirurgiens qui s'en font fervis, font prefts de rendre témoigna-' gede l'effet furprenant, qu'elle a produit iur îe Corps humain. Enfin, quand on dit, pour mépriier cet-' te Découverte -, qu'on fera la meime cho-fe avec de TAkim ou du Vitriol , il n'y auroit qu'à rapporter les Expériences que diverfes Perfonnes ont fait avec ce Mélange, Et on fçauroit que les uns ont arrefte le Sang en apparence , pour quelques mo-mens feulement : Les autres l'ont arrefté en effet , en deffechant 6c en brûlant tellement la Playe , que les Animaux en font morts enfuira; 5c les autres n'ont pu l'arrêter, nyen effet nyen apparence. Il faut juger de tout Cqcj par les effets, 8c non point par ks paroles. jL'Effence, dontj'entreprend la de'fenfe , a t |