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Show a 6 Conférences épaiffie 2c refroidie par la fraifcheur & laDen-iité du Péricarde, s'y convertit en Eau, & remplit la Capacité qui eft entre le Péricarde & le Cœur , afin difent-ils, d'éviter le Vuide qu'il y auroit dans cette étendue, qui eft abfo-lument neceffaire pour le mouvement du Cœur. x Mais cette Do&rine ne Raccordant point avec les nouvelles Expériences, il eft bon d'y faire les trois Reflexions fuivantes. Premièrement, il femble que l'Eau du Péricarde n'eft point de la nature de ces Humeurs fuperfluës, dont le Corps fe décharge, ou par voye de Tranfpiration, ou par des Conduits fenfibles, comme font les Sueurs 8c les Urines. Il y a bien plus d'apparence de croire, que c'eftune Humeur utile 8c neceffaire , & qui eft de la mefme Nature que la Se-rofité, qui fe remarque fur le Sang quelque temps après qu'il eft repofé dans les Palettes» ou bien qu'elle eft femblable à celle qui s'exprime d'une infinité deGlandules, qui font rependuës par tout le Corps 8c qui remplit les VaifTeaux, qu'on appelle Limphatiques. Car ayant mis de ces Liqueurs plufieurs fois en épreuve dans des Plats feparez fur un Feu médiocre, nous avons remarqué que les Sueurs Se les Urines eftant échauffées s'exhaloient entièrement en Vapeurs j au lieu que la Sero-fitédu Sang, la Liqueur des Vaiffeaux Limphatiques, & l'Eau du Péricarde n'évaporent fur le Feu, que ce qu'elles contiennent de plus n ^ fubtil 5 x Réfutation d$ ce Swtimtnf* |