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Show fur les Sciences} . nie ce font differens Nerfs, qui fervent à Veiïe, à l'Ouye, & aux autres Sens ordinaires ; ilyaaufli toute apparence que ce font diffe-rens Nerfs qui font ébranlez dans le Cerveau, Jorfque nous avons des Appétits différents, 8c que nous fommes agitez de différentes Paf- fions. Troifiéme Difficulté. 1 La troifiéme Difficulté qu'on nous a pro-pofée, eftfurceque nous avons dit de la chaleur naturelle de rEftomaclorfqu'aprés avoir prouvé par Raifon 8c par Expérience, que la Digeftion d^s Alimens ne doit point s'attribuer à cette feule chaleur j nous avons tâché d'iniinuër qu'elle y contribuoit en quelque manière, en ce qu'elle agitoit la Liqueur acide , & qu'elle luy donnoit la force de pénétrer plus avant dans les Alimens, 8c de les digérer pluspromptement. Ceft pourquoy, dirions nous, les Animaux qui ont plus de Chaleur que les autres» font auflî plus Voraces, 8c digèrent avec plus de facilité. On nous a objedlé quefuivant ce Principe, un Homme qui efi dans les ardeurs delà Fièvre, devroit avoir grand Appétit, &c digérer mieux toute forte d'Alirnens, que ceux qui fe portent bien. Ce qui pourtant ne s'accorde pas avec FExperkn-ce. ^ Rejponfe. 2 Si Ton ne confidere que la .feulé Chaleur dans la Fièvre, il efl: yray qu'il femble d'abord A 6 qu'el- 1 Si toute forte de Chaleur fert a là Digeflion % La ChaUur de U Fièvre n'aidef>& ( |