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Show fur les Sciences:-premièrement l'Air trouvant des pores affez -larges entre ces Fibres 5 8c s'infinuant facile* jnentdans les ouvertures des Vaiffeauxcou--pez, il y caufedivçrfes altérations» fuivant les différentes qualités dont il eftremply ; c'eft pourquoy il y a des temps & des lieux , où la piuspartdes BlefTez meurent, quoy qu'avec des bleflures fort légères 5 & par la rnefme rai-fon, les Chirurgiens prennent foin en tout ; temps de tenir les Playe? le moins découvertes qu'il leur eit poffible, parce qu'ils fçavent que ; l'altération de la part de L'Air eft ce qu'il y a de ¦ plus à craindre, - Secondement ; Plùfieurs petits'Vaifleaux r eftant coupez par le coup qui fait la Blefïiire,il : faut neceflairement que le Sang, 8c les autres : Humeurs s'épanchent dans la Playe, que cet é-panchement y produrfede la corruption 5 8c que la corruption s'y méfiant,!! fefailedu Pus & de la boue dans la Playe. C'eft pourquoy ou: oblige fi étroitement les BleiTez de vivrede régime, gc de faire diette 3 parce que quand ils ' mangent autant qu'ilsavoient de coutume a-vant d'eftre bleffez, la Nourriture ie diftri-buantavecleSangà la Partie bleiîee, autant •" comme aux autres Parties du Corps, iîfefait: un grand épanchement de Sang 8c de Suc alimentaire danslaPîaye ; 8c ces Liqueurs pre-tieufes fe corrompant 8c fe conveitiiTant en ¦ Pus bien- toft après eftre extravafées, les Chairs -delà Playe en font altérées, gclaguerifonea-^ devient bien plus longue & plus difficile. Ces deux inconvenieiss en produifent ton Cé jfsw |