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Show COMEDIE. i9 MARGOT. Vous, M . Simon ? ah ! ah ! ah ! ah ! S I M O N. Mais, fans doute, & je venons tout exprès.... M A R G O T . Pour époufer Suzette ? ah ! ah ! ah ! ah ! S I M O N la contrefaifant. Ah ! ah ! ah ! ah ! A la fin , ça m'impatiente. N e m e l'avez-vous pas promife ? M A R G O T froidement. J'ons queuqu'idée de ça. S I M O N. Mais, mais, ne vous en déplaiiè, D a m e Margot, vous faites bian la renchérie; hier vous me trouviez bon & très-bon pour votre fille. M A R G O T . Hier, il eft vrai, M . Simon nous faifoit beau- Coup d'honneur. S I M O N. Ecoutez donc, fans vanité .... M A R G O T . Mais tous les jours ne fe refïèmbfent pas. S I M O N. Comment ! n'êtes-vous pas aujourd'hui ce que vous étiez hier ? Margot , femme de Blaife le Bûcheron ; & moi, Simon, un des riches Fermiers du canton ? M A R G O T . Oui, vous êtes &c ferez toujours M . Simon que j'honorons infiniment : mais je ne ferai biamôc plus Margot, ni Suzette ne fera plus Suzerre. Ci) |