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Show Difcours touchant la, Vie qui l'avoit apporté luy dit: Cela fcroit long, Monfieur, il faut que je prenne congé de vous pour eftre au lever de Sa Mijefté, car ; co.nmevousfçavez, je fuis en carticr, & là-deflbsil te leva. B-iiflerade, fms quitter labourfe, le leva âuffi pour l'embratier, 6c cela avec tant de précipitation, qu'il fe jettaàfon cou tout nud, & 'l'accompagna jufqu'a la porte de fa chambre, luy difant qu'il luy permettoit de le furprendre toutes fois & quantes il luy plairoit auffi agréable. ment qu'il avoit tait j qu'il ne pou voit l'ac. compagner plus avant en l'état où il fe trouvoit, outre qu'il eftoit dans la Mai. fondu Roy où les cérémonies fe bornent au bout de l'Appartement, & qu'il alloit s'ha-biiîerauplusvîfte, pour aller remercier Sa Majefté. On s'étonnera peut-eftre, qu'eftant auffi accommodé qu'il eftoit, il ait tant raillé fur fi pauvreté ; mais pour répondre à cela, il ne faut que diftinguer les temps; c'eftoit au commencement qu'il vint à la Cour , & ce futlorfqu'une Dame luy ayant envoyé une voyedebois, il luy fit un remerciaient en Vers, ou étoient entr'autres ceux-cy. •_ M'avoir envoyé cette voye, N'eft-ccpasunevoyc a me gagner le cœur. De- |