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Show 322 PERSONAL ADVENTURES Passing through the streets one day, I was accosted by a smart-looking Frenchman, who endeavoured to make me understand something in broken English, in which, owing to his altnost entire innocence of the language, all that I could comprehend were the words " JVfadan1e Alphonse !" " Que voulez vous dir·e, Monsieur f" said I, at length relieving him from his difficulty, which, I o'vn, had somewhat an1used me. '' Dieu! vous parlez Franr;ais, Monsieur! Qu'elle cllance. Je cherclte l'addresse d'une danze, Madame Alphonse, enfin, mon epouse, qui demeur·e a ce qu' on dit dans cette ville." " Vous etes nouvellement arorive f comment se fait il que vous ne connaissiez pas l'addresse de votre fem?ne.'' M. Alphonse appeared rather embarrassed by the question, but, immediately recovering his self-possession, replied- " Oui, Monsieur; je ne suis aJ'?~ive qu' ltie1·. Le fait est que les ajjaires etaient si mauvaises a Paris, depuis la r·evolution de Fevrier, qu'il n'y avait pas de quoi gagner du IN CALIFORNIA. 323 pain. Moi Je suis tailleur, Monsieur, et rna jem1ne est blancllisseuse de fin. Son cousin Jean Bigot, le car·r·ossier, ( vous le connaissez sans doute) etant venu un jour nous annonceJ· son depart pour San Francisco, nouveau pays de Cocagne ou on n' avait qu' a se baisser pou1· t;•amasser· de l' or, ma petite ecervelee de femme se mit en tete de l'accompagne1~, rn'assurant que les blanchisseuses de fin gagnaient dans ce pays de l' argent gros co1nme elle et me promet- .. tant surtout que sitot qu' elle serait bien casee elle m'ecrirait de venir la rrjoind1·e. Mai. · ficlttre ! le tmnps se pas sa it et n' entendant pas parler d' elle, je suis venu sans attend1·e plus long temps lui menage ant l' agreable SU?'prise de 1ne voir arriver ! J'ai vendu rnon mobilier, dispose de to us les ._fonds que j' avais pour f!;Cheter une pacotille, et nze voila it sa recherche. Vous pouvez, sans doute, nz'indique1· son addresse f" Smiling at the sin1plicity of the French-man, who, it was plain, bad been made to play the part of the " 1nari complaisant," in a comn1on enouo·h incident of Parisian life, I /:) |