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Show 244 Balet %oyal Le Comte d'Armagnac, hu des Piaifirs T Es autres à leur gré feront cent Se cent tours, Ce n'eft pas trop pour eu xcTavoir toute une Ville Je me contente à moins, & veux eftre toujours LePlaïfirs d'une feule: & le Defir de mille. PourîeComiedeGuiche, un des "PUifirs. ï Ci tous les Plaifirs font ramaJGfca enfèmble: La Nature qui fait îes ebofes avec poids, En un mefme fujet les a tous mis, ce ierable, Afin de les pouvoir donner tous a la fois. Ils y font tous, & Telle avec un air moclefte, Prétend que fa Vertu foie un de les appas, Qui dans ce ieui lJlai(ïr-, que vous voyez fi lefte Les a tous rencontrez» , Se ne s'en vaate pas. Le Comte de Sery , un des PUifirs. Xyfl Ieux que perfonne, au fond de mon defir, Je fens combien la double peine eft grande: Soit quand il faut attendre Je Praifir, Soit quand il faut que le PLvjîr attende. Pour le Marquis de Gcnlis, un des Plaifrs. T Equel de nos cinq fens pouvez-vous délecter? Ce n'eit pas noitre Ouïe a vous ouïr chanter: Pour le Goull, il faudroit une faim effroyable A qui vous rmngeroit, eftant durcomme un Diable» Quant a VAttouchement , nous ferions empêches A dcméîeL ici les cœurs que vous touchez; L'Odorat eft fubril, mais aucun ne foupçonne Qii'en ce point vous foyez incommode a perfonne» On ne peut la defliis vous aceufer de rien: Ha.' je l'ai deviné; c'eft ^uc vous dmlcz bien> |